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Mardi 16 juillet dernier, le ministère du Logement a publié un décret ayant pour but de rehausser le taux d’écrêtement des aides à le rénovation disponibles en France, et ce courant 2025. Ainsi, le dispositif MaPrimRénov’ évoluera pour offrir de nouvelles opportunités aux propriétaires désireux de réaliser des travaux de rénovation pour améliorer la classe énergétique de leur bien. Ce changement vise principalement à encourager plus de ménages à investir dans de travaux de rénovation afin d’améliorer la classe énergétique de leur bien, et, par extension, de faciliter la conformité des biens selon la loi Climat & Résilience. L’objectif principal sur le long terme et au niveau national : rendre les logements français plus économes et verts.
Le nouveau plafond des aides MaPrimRénov’ promet donc des avantages significatifs pour tous types de ménages aux revenus (modestes, intermédiaires et supérieurs), facilitant ainsi l’accès à des rénovations de qualité, réalisées par des professionnels fiables, et ce à un coût réduit.
Nouveau plafond : qu’est-ce qui change ?
Les plafonds actuels des aides MaPrimRénov’ sont donc voués à changer dès 2025 pour permettre un soutien plus important aux ménages. Comme énoncé précédemment, le taux d’écrêtement des aides MaPrimRénov’ est réparti selon les catégories de revenus des ménages. Ces données sont mesurées et définies par l’Agence nationale de l’Habitat (ANAH) et sont facilement accessibles sur Internet ou directement via leur site.
Voici un aperçu des principaux changements en fonction des ménages :
- Ménages aux revenus très modestes : ce statut concerne les foyers dont les revenus sont généralement les plus bas. Ces ménages bénéficient des plafonds d’aide les plus élevés pour encourager les rénovations énergétiques. Ainsi, le taux d’écrêtement ne changera pas, puisqu’il est déjà établi à 100%, c’est-à-dire que l’intégralité des coûts de rénovation sont déjà couverts par les aides.
- Ménages aux revenus modestes : cela inclut les ménages avec des revenus légèrement supérieurs aux revenus très modestes, mais restant dans une tranche basse. Le plafond d’aide, estimé actuellement à 80%, passera à 100%, soit au même titre que les ménages aux revenus très modestes.
- Ménages aux revenus intermédiaires : une tranche qui concerne les ménages aux revenus moyens, souvent définis par des seuils intermédiaires de l’ANAH. Le taux d’écrêtement augmente de 20%. Il passe ainsi de 60% à 80%, facilitant significativement les projets de rénovation pour les classes moyennes.
- Ménages aux revenus supérieurs : pour finir, ce statut s’adresse aux foyers avec des revenus élevés, au-dessus de tous les autres seuils définis (très modestes, modestes et intermédiaires). Bien que le plafond d’aide soit le plus bas, il encourage toujours la réalisation de travaux énergétiques. Le taux d’écrêtement, établi à 40%, sera ajusté à 50%, ce qui représente une augmentation de 10%.
L’éligibilité et le montant des aides dépendent donc d’une part de la catégorie de revenus de chaque ménage, mais également de la nature des travaux et du respect des critères fixés par le dispositif MaPrimRénov’. Pour bénéficier de ces aides et pour plus d’informations concernant les modalités et critères spécifiques, vous pouvez vous directement consulter les conditions et les procédures établies par l’ANAH et le programme MaPrimRénov’, accessible sur Internet ou sur les sites officiels.
Ces nouveaux plafonds visent à rendre les rénovations énergétiques plus accessibles et attractives pour un plus large éventail de la population, tout en répondant à des objectifs plus larges de transition écologique de la France.
À savoir qu’il est important de noter que les aides MaPrimRénov’ sont désormais cumulables avec les Éco-PTZ. Le prêt à taux zéro (PTZ) est un dispositif de soutien à l’accession à la propriété mis en place par l’État français. Il s’adresse plus particulièrement aux ménages aux revenus modestes et très modestes. Son objectif est de faciliter l’achat d’une résidence principale en offrant un prêt sans intérêt, c’est-à-dire que les bénéficiaires ne remboursent que le montant emprunté sans frais supplémentaires liés aux intérêts.
Ce prêt doit être utilisé en complément d’un autre prêt immobilier, ce qui permet de réduire le coût global du financement et de rendre l’accession à la propriété plus accessible pour les foyers ayant des revenus limités.Jusqu’ici, les bénéficiaires de l’Éco-PTZ devaient attendre 5 ans avant de pour pouvoir commencer à bénéficier de l’aide MaPrimRénov’. Il sera donc maintenant possible d’être éligible à ces deux aides en même temps.
De plus, les aides des collectivités locales sont voués à évoluer et à se multiplier prochainement afin d’offrir un soutien encore plus intéressant financièrement aux propriétaires de logements énergivores. Les dispositifs qui seront mis en place par chaque collectivité seront également cumulables avec MaPrimRénov’.
Plafonds MaPrimRénov’ en 2025, un tournant pour la transition énergétique
Le relèvement des plafonds des aides MaPrimRénov’ en 2025 marque une étape clé dans la politique de transition énergétique de la France. En augmentant le soutien financier pour les travaux de rénovation, le gouvernement vise à encourager un plus grand nombre de ménages à améliorer l’efficacité énergétique de leurs logements.
Ces mesures sont particulièrement bénéfiques pour les foyers modestes et intermédiaires, puisqu’elles leur permettront de réduire de façon notable leurs factures énergétiques et d’améliorer leur confort thermique tout en réalisant de plus grosses économies. Le gouvernement, par l’évolution de ce dispositif, invite les propriétaires à profiter de ces nouvelles opportunités pour contribuer activement à la transition écologique et durable du pays.